



L’œuvre que je vous propose s’ancre symboliquement dans les cours intérieures du CHU de Québec. Elle se tisse délicatement entre intérieur et extérieur, entre patrimoine culturel et hospitalier. De facture résolument actuelle, l’œuvre amorce l’idée d’un mouvement à la fois simple et dynamique à l’origine du geste de bercer. Les Berceuses s’inspirent du balancement lent et répétitif des chaises berçantes ainsi que des partitions chantées si présentes dans notre mémoire collective et affective.
Les Berceuses se déploient dans une installation composée des quatre éléments évolutifs: deux unités par cours. Chaque élément évoque une partition musicale repliée, chacune composée d’une variation des séquences rythmées des courbes concaves et convexes ponctuées d’intervalles. Elles viennent se déposer sur une plate-forme surélevée qui fait office de socle.
Bien que chaque élément soit immobile, ils amorcent l’idée d’un mouvement à l’origine du geste de bercer que semblent dialoguer dans leur balancement. L’un et l’autre prennent forme dans la répétition pour s’étendre en largeur et en hauteur, et s’étirer sur le sol dans un jeu d’ombres et de lumières. À distance, et de haut les unités sculpturales révèlent leur aspect aérien, et ajoutent vibration et luminosité aux cours intérieures. Les formes légères résonnent sous la lumière tout en invitant au déplacement, au dialogue et à la contemplation.
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