

Rayonner / Faire rayonner : ce sont les mots que j’ai retenus pour imaginer une œuvre dynamique et ouverte sur le fleuve, la montagne, la ville et ses habitants. D’emblée, le motif de la volute s’est imposé.
Marquée par son mouvement d’expansion, la forme de la volute se trouve partout dans nos villes et dans la nature : lierres grimpants aux toits des maisons ; ailerons architecturaux ; saillie sinueuse des escaliers. Son élan peut s’étendre indéfiniment.
Elle évoque également les ondes sonores qui se déploient dans l’espace, ou les mouvements excentriques créés à la surface de l’eau par le jet d’une pierre. Ce sont d’ailleurs les jeux les plus simples et les plus répandus qui soient : former un entonnoir avec ses mains autour de sa bouche pour faire écho aux sons de la montagne, ou faire ricocher une pierre sur l’eau et observer les ondes s’étendre à partir du centre.
La volute réalisée pour le Parc événementiel de la Ville de La Malbaie est pourtant d’une échelle qui invite à la proximité. Elle se déploie à l’horizontal, ancrée directement au sol, comme pour s’offrir aux mouvements des passants. Petits ou grands, jeunes ou plus âgés, seuls ou en groupe, ils sont invités à s’en approcher, voire même à prolonger son mouvement.
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